dimanche, août 12, 2007

Les Cerfs-volants de Kaboul par Khaled Hosseini

« Les Cerfs-volants de Kaboul » (The Kite Runner, en anglais) est sorti jeudi le 26 mai 2005. C’est le premier roman de l’auteur Khaled Hosseini, mais quel roman ! Isabel Allende elle-même a écrit : « Inoubliable... tout simplement extraordinaire. Un livre si intense qu’il vous poursuit longtemps et rend les autres lectures bien fades. »

Sommaire de l’histoire:

Amir et Hassan grandissent ensemble comme les frères. Cependant les deux ont des existences bien différentes. Amir est le fils d’un riche homme d’affaires, un musulman sunnite, l’un des plus célèbre et respecté des “Pashtouns” (un groupe ethnique) à Kaboul. Amir va à l’école et il adore lire. Il lit tous le temps comme un fou et il aime écriremme un fou et il aime d’écrivermps comme un fou.s et Farah. les histoires.

Le père d’Hassan est serviteur du père d’Amir. Hassan, l'analphabète est un musulman chiite, de l'ethnie d’Hazara, minoritaire et discriminée par les Pachtouns. Pour tout le monde, Hassan est le serviteur d’Amir.

Cependant, les deux garçons qui n’ont pas l’amour d’une mère sont tout à fait inséparable et passe tous le temps ensemble comme des meilleures amis. Ils jouent ensemble comme les frères et tous les jours, sous le grenadier, Amir lis les histoires fantastiques à la haute voix pour Hassan et Hassan est plein d'égards pour ces histoires. Ils ne voient jamais le mur social et ethnique qui les sépare.

C’est évident qu’Amir adore son père. Mais son père est déçu qu’Amir ne s’intéresse pas aux sports et aux choses plus masculins. Il est déçu qu’Amir soit plus occupé à sa lecture et à ses écritures. Or, Hassan est un garçon très intelligent et aussi athlétique. Amir est jaloux que son père apprécie les talents d’Hassan plus que ceux de lui et donc, il est cruel à Hassan en dépit de son amour pour Hassan. Hassan adore tellement Amir et il est prêt à faire absolument n’importe quoi pour lui. Amir veut désespérément obtenir l’amour et l’appréciation de son père.

Pendant l’hiver de 1975, au cours d'un championnat de cerfs-volants, Amir se cache tandis que Hassan est blessé impitoyablement (parce que il est un Hazara) par quelques personnes très cruelles. Amir est pétrifié et il ne peut pas aider son ami. A cause de cette culpabilité Amir est complètement déranger mentalement et il ne peut plus parler avec son ami bien-aimé.

Réfugié depuis plusieurs années aux Etats-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Une voix au téléphone lui explique qu'il existe un moyen pour lui de se racheter. Donc, il retourne à l'Afghanistan des talibans, il retourne de son passé plein de peine, de se racheter – pour lui-même et pour Hassan.

Commentaires Critiques :

C’est une aventure intime de rédemption. Hosseini parle plus simplement dans le livre, dans les mots d’un garçon de douze ans. L’histoire déroule très vite, donc, c’est tellement passionnant.

Les caractères principaux sont forts. L’honnêteté, le sacrifice et la maturité de Hassan sont émouvants. On peut s’identifier avec la jalousie, la crainte, la colère et la culpabilité d’Amir. C’est dans la même maison qu’ils habitent, mais on peut comprendre la différence entre la vie d’un garçon riche et celle d’un serviteur à l’Afghanistan. Il y a beaucoup de détailles de la vie familiale à l’Afghanistan aux années 70, la culture, l’architecteur et les traditions.

Le père d’Amir est un homme très puissant et respecté. Cependant, aux Etats-Unis il ne peut pas accepter la vie d’un pauvre très facilement et il souffre énormément de sa faiblesse. Son comportement change et il est plus prévenant à son fils. Ces sentiments sont bien présentés dans le livre. L’auteur voit tout en noir, particulièrement les sentiments de tristesse pendant l’enfance d’Amir et d’Hassan.

Le roman est émouvant, dramatique, intime et abracadabrant. On peut y découvrir les complications de la liaison entre père et fils, entre deux amis, entre maître et serviteur. A mon avis, c’est une histoire très jolie. Une histoire d’amour et de haine, de la sympathie et de la cruauté. L’histoire accentue que la vie n’est pas juste – mais c’est la vie, n’est-ce pas? En général, un livre très fantastique qu’il faut absolument lire.

Les Cerfs-volants de Kaboul traduit de l'américain par Valérie Bourgeois coûte 20 €. En Inde, The Kite Runner, coûte 225 Roupies. Certainement, cela vaut la peine pour éprouver ce chef d’œuvre.

L’auteur:

Khaled Hosseini est né en 1965 à Kaboul, Afghanistan. Son père était diplomate et sa mère était institutrice de la langue Farsi et de l’histoire à Kaboul. Il est l’aîné de cinq enfants.

De 1976 à 1980 puisque son père travaillait dans l’ambassade d’Afghanistan en France, il habitait à Paris avec sa famille. Grâce auquel le jeune Khaled apprit le français et le parle à la perfection. Puis, en 1980, d’échapper des troupes soviétiques, Khaled a fui le pays avec sa famille, emmené par son père aux Etats-Unis, où il a étudié (à l’université de Santa Clara), et devenu médecin.

Il s’est marié et il a deux enfants, un fils Haris et une fille Farah. « Les Cerfs-volants de Kaboul » est son premier roman et l’histoire est basée sur les expériences de son enfance et sa vie à l’Afghanistan.

Critique du livre par Vaish Tekumalla
Le 11 septembre, 2005